Il caressera de nouveau le doux rêve de les approcher, de se faire accepter par la meute. Et de les filmer.
« C'est venu de moi, on continue l'histoire »
« C'est venu de moi, explique Jean-Michel Bertrand. On continue l'histoire. C'est une suite dont j'ai besoin pour montrer que les loups ne sont pas seulement présents dans cette vallée magique des Hautes-Alpes [celle du premier film, NDLR], mais qu'ils sont territoriaux, qu'ils se dispersent un peu partout. » Le tournage aura lieu en France. Le Champsaurin parle plus précisément d'un « road-movie alpin » qui fera prendre conscience que l'on « vit au milieu des loups , qu'il est avec nous ».
« Contrairement aux croyances, l'homme n'a pas réintroduit le loup en France, souligne le réalisateur. Il est revenu d'Italie pour s'installer sur de nouveaux territoires, là où le gibier lui permet de trouver un équilibre. Un équilibre auquel il est conditionné. »
« Il faut être ouvert d'esprit, tolérant »
Depuis la sortie de “La vallée des loups”, le 4 janvier dernier, Jean-Michel Bertrand multiplie les présentations de son documentaire et les conférences pour parler de l'animal. « Malheureusement, les choses évoluent peu, dans les esprits, regrette-t-il. On est trop souvent dans la polémique au sujet du loup. »
Lui veut « creuser son sillon » pour « sortir des postures contre-productives : la campagne contre la ville, les ruraux contre les écolos... Ça ne veut rien dire ». Au final, il aime rappeler qu'on vit « tous sur la même petite boule ».
Des pressions à la suite de son film, sur un sujet aussi sensible que celui du loup, qui peut causer des dommages sur les troupeaux d'élevage, l'homme assure ne pas en avoir souffert. « Il faut être ouvert d'esprit, tolérant et non violent, prévient Jean-Michel Bertrand. Je le suis, alors je suis respecté. »
SOURCE : .ledauphine.com





BONNE NUIT


Les animaux sauvages ne tuent jamais par sport, l'homme est la seule créature pour qui la torture et la mort de ses semblables est une distraction.
L'homme consomme, engloutit lui seul plus de chair que tous les animaux ensemble n'en dévorent ; il est donc le plus grand destructeur, et c'est plus par abus que par nécessité.
«Les français ont déjà réalisé que la peau foncée n'est pas une raison pour abandonner sans recours un être humain aux caprices d'un persécuteur. Peut-être finira-t-on un jour par s'apercevoir que le nombre de jambes, la pilosité de la peau ou l'extrémité de l'os sacrum sont des raisons tout aussi insuffisantes d'abandonner une créature sensible au même sort. (...) La question n'est pas: "Peuvent-ils raisonner ?" ni "Peuvent-ils parler ?" mais "Peuvent-ils souffrir ?"»
«Dans leur comportement avec les animaux, tous les hommes se comportent comme des nazis.»
"Tout ce verbiage sur la dignité, la compassion, la culture ou la morale semble ridicule lorsqu'il sort de la bouche même de ceux qui tuent des créatures innocentes, pourchassent des renards que leurs chiens ont épuisés, ou même encouragent l'existence des combats de taureaux et des abattoirs. Toutes ces explications, selon lesquelles la nature est cruelle et donc nous sommes en droit d'être cruels, sont hypocrites. Rien ne prouve que l'homme soit plus important qu'un papillon ou qu'une vache. Je considère le fait d'être devenu végétarien comme la plus grande réussite de ma vie. Je ne prétends pas sauver beaucoup d'animaux de l'abattoir, mais mon refus de manger de la viande est une protestation contre la cruauté... Personnellement, je ne crois pas qu'il puisse y avoir de paix dans ce monde tant que les animaux seront traités comme ils le sont aujourd'hui."

Frôler la mort aide à comprendre que seul l'amour justifie la vie.
ptitloup-32, Posté le jeudi 19 avril 2018 16:02
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